Chaque fin d’été, sur le circuit du Mont Royal, les Montréalais les plus anciens se souviennent qu’en 1974, il y a tout juste 50 ans, Eddy Merckx remportait son troisième maillot de champion du monde chez les professionnels.
A n’en pas douter le champion belge a tout gagné, à part Paris-Tours. Il est rentré chez lui avec 11 victoires sur des Grands Tours en plus des 21 classements annexes. En 1969 il gagne tous les maillots. Sur ses étagères on dénombre pas moins de 21 coupes de vainqueur sur les classiques dont, excusez du peu, sept Milan San Remo.
Guy Roger, journaliste et ancien grand reporter au journal l’Equipe, signe, aux éditions Solar, Inacessible Merckx. Tout au long des 265 pages, il démontre que le cannibale était unique en comparaison des duels Coppi – Bartali ou Anquetil – Poulidor. Dans son ouvrage l’auteur redonne la parole à ceux qui ont affronté cette légende à commencer par Bernard Thévenet, le premier à battre le champion belge en 1975 sur le Tour de France. Le Bourguignon signe la préface de cet ouvrage.
Tout au long de ces récits d’un autre âge on goûte les kilomètres, on se fond au cœur du peloton à travers les témoignages de ceux qui y étaient et l’on découvre que si Merckx arrêtait de bouger il perdait son identité. C’est le moteur profond du Merckxisme couronné par pas moins de 525 victoires dont on redécouvre la carrière.
Inacessible Merckx par Guy Roger
aux éditions Solar, ISBN 978-2-263-18797-1 19,90 €
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