« Puisque mes symptômes ont commencé le 21 décembre, et que ça fait 10 jours, je suis libre de reprendre mon vélo demain, selon la santé publique!

Je veux remercier toutes celles et ceux qui m’ont aidé à traverser ce moment dur et ont contribué à rembourser mes frais de quarantaine. Ne m’envoyez plus d’argent. J'ai demandé exceptionnellement de l’aide logistique, mais je préfère mettre les prochaines dons sur la campagne de financement pour les organismes que je supporte plutôt que sur mes besoins personnels.

Cela dit: merci merci merci! Ce n’est pas une mince affaire. Sans vous j’aurais flambé tout mon budget d’hôtel et j’aurais été obligé de me priver d’hôtel pour ce mois-ci. Je m’arrête généralement 1 jour sur 6 en motel. C’est vital pour moi, cela me permet de sécher mon stock et de reprendre mon souffle un peu. Merci à toutes et à tous!

Enfin je vous souhaite une heureuse et joyeuse année. J’espère que 2021 sera remplie de défis pour vous dépasser. J’espère que vous dépasserez vos limites, que vous sortirez de vos zones de confort. J’espère que vous découvrirez tout le potentiel que vous recelez.

Une dernière parenthèse importante : ne nourrissez pas les trolls, ces internautes qui ne sont là que pour critiquer et donner leur opinion toxique et superficielle sur tout ce qui bouge. Oui, certaines critiques sont importantes à écouter, mais en ce moment je n’ai qu’un seul but: parler de sécurité en vélo et traverser le Canada en vélo cet hiver pour sauver des vies. Celles et ceux qui émettent des jugements qui ne m’aident pas dans ce but seront expulsés de la page.

Si vous faites partie de cette catégorie, voilà ce que j’ai à vous dire: votre opinion n’a pas d’importance à mes yeux. C’est cruel, mais c’est vrai. Mon but est d’éviter que d’autres vivent la même situation que moi et ne perdent un proche en vélo.

Récemment, une femme m’a écrit en me remerciant. Une bétonnière lui est passé dessus à l’âge de 7 ans en vélo. Elle appréciait mon effort pour parler de la sécurité à vélo. Un proche d’une victime morte à vélo m’a dit qu’il appréciait ce que je faisais. Je garde très précieusement ces paroles. À l’opposé, je n’ai pas de place dans mes bagages pour vos jugements négatifs. Peut-être que je laisserai vos commentaires sur la page et peut-être que je vous répondrai une fois rendu à Vancouver. Pour le moment je n’ai aucune énergie à vous dédier. »

Louis-Joseph Couturier
sur facebook, le 31 décembre vers 18h57

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