La première année d'un périple de 6 ans - Jour 19: Pontivy-Rozcoff, 135 km

Michel Lebel

Pas de club ce matin; pourtant il fait beau. Yvon, qui nous a annoncé du beau temps, est stressé par ce qu'il voit sur les prévisions météo, mais ce qui est dit est dit.

Nous sommes en Armorique, là où se trouve la village gaulois d'Astérix. Je vous présente ci-bas Astérix à la moustache blanche qui ressemble drôlement à son personnage dans la série avec Depardieu en Obélix. Et notre grand chef Jacky Brosseau, alias Abraracourcix, qui ne craint qu'une chose, que des trombes d'eau nous tombent sur la tête. Hormis ça, il peut faire face à toutes les éventualités et aime bien faire la fête autour d'une bonne cervoise à la fin d'une aventure.


photos : Michel Lebel

Notre grand chef a proposé ce matin l'idée de faire partir 2 groupes, un à 8h00 et un à 9h00. Ça fait probablement partie de expériences pour établir l'avenir, on verra si ça fonctionne. Autre petite surprise non-annoncée, un 10 km de piste finalement pas désagréable.

Jean-Pierre, un autre breton, (on en a 4) a organisé un déjeuner (à midi pour les français) avec crêpes au blé noir en entrée (sarazin) et crêpes au froment pour le dessert, le tout arrosé de cidre breton. Délicieux. on s'est aussi bien marré, car j'avais mis à la disposition de Jean-Pierre, un demi-litre de sirop d'érable pour l'occasion. Pas des gouttes qu'on doit mettre, on doit arroser les crêpes avec entrain !

À peu près pas de pluie, mais 1500 mètres de dénivelé bien sentis sur des routes superbes, sans ornières québécoises. Hier Yvon avait 2 prises au bâton et a frappé un coup de circuit en nous procurant un bel après-midi presqu'ensoleillé.


photo trasmise par Michel Lebel

En arrivant au traversier, comme il restait une heure à attendre, Yvon m'a fait l’honneur de me faire visiter Rozcoff .


la rue StLouis.
photo : Michel Lebel

Jacky, qui avait dit qu'il y avait peu d'intérêt, était dans les patates (un autre terme québécois à expliquer). Magnifique. On est même tombé sur une pâtisserie qui vendait le fameux Kuignamanne, que j'avais goûté lors d'un voyage précédent. Oui je sais c'est sucré, mais que voulez-vous, j'aime ça, mais c'est pour ça que je fais du vélo, pour pouvoir me gâter.


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