La première année d'un périple de 6 ans - Jour 17 : Port-Saint-Père - Piriac-sur-Mer, 140 km

Michel Lebel

Finalement on traverse la Loire par un bac au 10e km du trajet du tour..


photo : Michel Lebel

Ensuite je dirais qu'on refait à peu près le parcours inverse de celui de la veille, quand on avait le vent dans le dos. Evidemment on l'a dans la face, et en plus il pleut.

Au km 25m nous avions une réception très spéciale, un diner d'huîtres de la région, malheureusement dans une grange au lieu du site extérieur magnifique. Nous étions honorés par la présence de la présidente de la FFCT (Fédération française de cyclotourisme). On devait se réunir 40 à un endroit bien précis pour une procession et c'est donc dans un abribus que tout le monde s'est ramassé.


photo : Michel Lebel

Cette première édition est importante pour la FFCT et ils y ont mis les ressources, car tout cela va se terminer en 2024 pour les Olympiques par un événement monstre à Paris réunissant tous les clubs de France (il y en a 2500 je crois) et nous on fera Athènes/Paris à vélo.

Il est prévu que les 5 premières éditions (2019 à 2023) doivent être faites en groupe, comme maintenant, ou seul, ou bien refaites en 2024 en groupe, car ils prévoient refaire tout le trajet du Vél'Europe en 2024. Comme l'a mentionné Jacky, les choses vont se préciser avec le temps.

J'ai eu l'occasion de m'entretenir avec Mme la présidente et de la remercier de permettre à 4 cousins canadiens de participer à ce grandiose événement organisé par la France.

On arrive à Guérande, alias Québec. On ne sait pas qui a copié sur qui mais successivement voyez ci-bas


La porte StJean,
photo : Michel Lebel


La rue St-Jean
photo : Michel Lebel


La rue St-Louis.
photo : Michel Lebel

On en est au 17e jour et aujourd'hui j'ai eu une fatigue générale, en plus d'avoir mal au bras. Rouler 28 jours consécutifs c'est quelque chose, et l'organisation planche à envisager d'attribuer un jour de repos à chaque passage dans les capitales, ce que nous ferons de toute façon à Dublin, par la force des choses, et à Londres, pour ceux qui voudront sauter une étape.

Le vélo va bien, mais j'ai des problèmes avec mon clignotant arrière et avec la patte de mon support à bagages. Et en roulant tous les jours c'est difficile de trouver du temps pour réparer. Je ne suis pas le seul à éprouver des problèmes techniques, un autre cycliste a un dérailleur électronique et il en a est réduit à rouler sur un seul pignon.

Des petits bobos mineurs qui meublent notre quotidien, ce qui est normal dans le dernier tiers d'un voyage, mais n'en doutez pas, on n'échangerait pas une journée de vélo pour une journée au bureau.


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