Jour 7, 4 février - Salina Cruz - Juchitan

Michel Lebel

Petite étape où on va pouvoir magasiner dans un grand marché. Lever quand-même à 6h00. Plat mais vent de face assez épouvantable et on doit faire attention à ce que les vélos tiennent debout.

Arrivée vers 10h00, qui donnera assez de temps pour magasiner juste après l'allocution rapide du maire (sans fanfare ni trompettes) pour s'y promener. Michel nous dit qu'on peut acheter sans crainte des hamacs et les acheminer par courrier en France. Je vais pouvoir exceptionnellement le remiser dans une vieille valise qu'ils avaient accepté de remiser dans la camion pour le retour à Panama. Gigantesque marché où on y vend de tout. Petite anecdote : j'ai retiré 1500 pesos d'un guichet bancaire et en voulant payer les 400 pesos du hamac j'ai échappé les autres billets; eh bien malgré la foule et sans policiers aux alentours, 2 ou 3 locaux se sont empressés de les ramasser pour me les remettre.


photo : Michel Lebel

On se rend ensuite à l'hôtel où je fais un petit somme et je contacte quelqu'un pour mon travail (eh oui, je tente de faire pour que mon remplaçant s'en sorte bien). Puis retour dans le souk et je suis même allé faire laver du linge. On nous avait dit au départ d'apporter du savon à linge, des épingles à linge (et même une cuvette, pas apportée, peut-être que ce sera pour plus tard.

La chaleur je la supporte bien quand je roule, moins bien quand on arrête. Sec, pas très humide mais entre 30° et 38° en général.

Voici comment fonctionne notre petite caravane: il y a devant un pick-up de police qui, girophares allumés et de temps en temps la sirène, assure que nous puissions garder le côté droit de la route. Roland Diot, un des organisateurs, suit derrière à vélo et on ne peut pas le dépasser (mais à un moment donné, après quelques kms, il nous lâche et là on peut rouler à notre rythme et suivre directement le pickup de police. 2 à 3 motos de policer encadrent les différents pelotons qui se forment. Derrière il y a 2 serre-files soit 2 cyclistes volontaires à rester juste derrière le dernier cycliste (pour ne pas en perdre un).

Je ne l'ai pas fait encore. Roland, en avant, est en contact par radio ondes-courtes avec le grand chef Michel Cabart qui dicte les instructions car, par exemple, il arrive que l'on doive arriver à une heure précise à un certain endroit. Des arrêts sont alors commandés et sont gérés par la police ou par Roland Diot lui-même.

Je serai de faction demain avec mon collègue Bernard, un excellent photographe (j'ai décliné cette fonction car Carolanne me dit que je ne fais pas de belles photos, elle a raison je suis meilleur en texte.

Allez voir ce que l'équipe COM fait, c'est sur la page facebook de la fédé et très bien fait par Alain.

Distance parcourue : 39 km / cumulé : 489 km
Dénivelé positif : 115 m / cumulé : 5615


Note du webmestre :
. À lire également : La route de l’isthme par Benoît Sauphanor et Carlo Ferrari
. la page facebook Mexique - Amérique Centrale à vélo 2017 de la Fédération française de cyclotourisme.

. Tous les récits de Michel sur sa traversée de l’Amérique Centrale en 93 jours de vélo


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