Ce 30 mai, Stéphane Le Beau a publié sur la page facebook de l'Association des cylistes vétérans du Québec le texte qui suit :

« Pour les gens (en fait, je devrais plutôt dire pour les 2-3 personnes) qui ont tellement peur que je sois impliqué dans une coalition farfelue avec Barbeau et la Fédé, je réitère, une fois de plus, mes propos : plusieurs personnes sont responsables du manque de sécurité au GP de St-Raymond : Barbeau, car il aurait dû intervenir auprès de l’organisateur ou des commissaires pour apporter des corrections ; la FQSC, car elle aurait dû s’assurer que l’organisateur respecte les normes du guide d’organisation des courses de la fédé ; les commissaires qui auraient dû suspendre le déroulement de la course pour assurer la sécurité des coureurs ; et les organisateurs qui doivent s’assurer de respecter les normes du cahier des charges pour l’organisation d’une course cycliste, fournies par la FQSC. Est-ce maintenant assez clair pour vous ?

Et avec un peu d’ironie, tant qu'à y être, pour vous faire plaisir, on peut ajouter que moi aussi je suis responsable parce que je n'étais pas présent et que je n'ai pas pu réagir immédiatement (comme certain me l'ont reproché) et, toujours pour votre plaisir, on peut aussi ajouter ma conjointe dans la liste des incriminés, car c'est elle qui m'a proposé de rouler au Défi métropolitain en sa compagnie cette journée-là, au lieu de faire St-Raymond, d'où mon absence et mon impossibilité à intervenir immédiatement.

Voilà donc, pour votre plaisir, maintenant qu'on a identifié tous les coupables et qu'on les a pointé du doigts, il est temps de passer en mode solutions.

Une lettre a été envoyée à la FQSC par l'ACVQ, vous trouvez que ce n'est pas suffisant ? Oui, elle déplorait les manques de la part de l’organisateur, mais elle indiquait aussi clairement que l’ACVQ ne comprenait pas pourquoi le représentant de la FQSC, Louis Barbeau, n’était pas intervenu, que certaines remarques à certains coureurs étaient déplacées, que le travail a été mal fait en mettant en danger la vie des cyclistes. Dans cette lettre l’ACVQ a proposé des solutions pour que le cahier des charges soit respecté.

Alors, au lieu d’accuser celui qui cherche des solutions pour aider tous ses confrères cyclistes, je vous invite à discuter des actions concrètes à prendre. J'ai bien hâte de vous lire !

Je donne ma démission de la présidence de l’ACVQ. J’ai travaillé fort, j’ai donné de mon temps, bénévolement, j’ai voulu contribuer à améliorer les conditions des maîtres, j’ai voulu promouvoir la beauté du sport cycliste et défendre les intérêts de nos membres au Québec, comme le prévoit nos règlements généraux.

Par contre, les menaces reçues dans les derniers mois, les propos diffamatoires à mon sujet, les allusions et tout le reste ont ternis ces 5 belles années passées à la présidence de l’ACVQ. »

Stéphane Le Beau

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