« Il faut vraiment être fort
pour être un acteur
dans des courses de ce niveau »

Le Tour de Romandie Du 23 au 28 avril j'ai participé à ma première course par étapes au niveau WorldTour, au Tour de Romandie. Cette région, non administrative, se trouve à l'ouest de la Suisse et la population est d'expression française. Il y avait donc les 19 équipes automatiquement présentes sur ce circuit et notre équipe était l'une des deux seules de niveau Pro Continental à être invitée. La course a commencé par un prologue très exigeant en côte et ensuite nous avons eu 3 étapes dites de moyennes montagnes. Il y avait pas mal de montées, mais sans être de vrais cols. L'étape reine de la course venait ensuite le samedi avec 4 cols et 3700m d'ascension répartis sur 186km. Pour terminer, nous avions à faire un contre-la-montre individuel tout plat de 18km sur les berges du lac Léman.

Ma course a bien commencée et j'ai senti que j'avais réussi à récupérer de l'enchaînement du Tour du Trentin et de Liège-Bastogne-Liège. J'ai fait un bon effort constant au prologue et je me suis retrouvé dans l'échappée du jour durant la première étape. Durant les 2 jours suivants, j'ai presque réussi à accrocher le groupe de tête, mais à deux reprises, il y avait une bonne côte dans le final et il me manquait pas grand chose pour arriver à tenir le coup.

Pour la 4e étape, en plus d'avoir à franchir un terrain très éprouvant, les conditions météo se sont détériorées. Il a plu toute la journée, le mercure a chuté à seulement 10 degrés dans les vallées et le sommet des cols étaient couverts d'un épais brouillard. Si épais, que je ne voyais pas à plus de 30m devant moi. L'ascension ne posait pas de problème, mais cela a rendu les descentes très dangereuses. Nous ne voyons pas venir les courbes et les lacets. Il fallait donc s'assurer de garder un autre coureur dans son champ de vue pour voir ce qu'il allait faire et simplement suivre le rythme de la file de coureurs. J'ai bien tenu le coup dans les 2 premiers cols, mais je suis arrivé gelé au pied du troisième et je n'ai pas été capable de suivre. J'ai donc terminé l'étape avec un petit groupe de coureurs à plus de 26 minutes du vainqueur. Je suis arrivé à l'hôtel épuisé et congelé.

Quand au contre-la-montre, j'ai quand même essayé de tout donner et j'ai réussi à faire un effort constant. Par contre, je sentais que la journée de la veille m'avait grandement épuisé. La semaine a donc été bonne. Mon niveau de forme s'était amélioré et j'ai fait de très bons efforts de course. Durant la semaine, j'ai bien vu la différence de niveau sur une telle course. Même si j'étais en bonne forme, il faut vraiment être fort pour être un acteur dans des courses de ce niveau.

D'un autre côté, malgré que j'aille enchaîné 11 jours de courses difficiles en seulement 13 jours, j'ai été content de voir que mon corps avait bien réussi à récupérer. Bien sûr, j'ai fini fatigué, mais pas non plus épuisé. Il faut maintenant faire attention de bien récupérer pour ensuite continuer à progresser sur ces acquis. Les prochains mois seront primordiaux et je compte continuer sur cette progression pour aller chercher des résultats à la fin de mai et début juin. Pour l'instant, je connais seulement mon calendrier jusqu'à la mi-mai.


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