1er mars 2010

Le ski de fond ? Je vous le laisse aussi bien volontiers !

Le ski de piste, je vous ai raconté que ce n'était pas pour moi, ici. Certains m'ont conseillé le ski de fond... Alors, je les rassure, j'ai essayé aussi. Un peu gourde, c'est vrai, mais ça ne m'empêche pas de tout tenter pour me "dégourder" !

Le Village Vacances et sa garderie abandonnés pour non compatibilité, nous sommes allés, chaque année, au-dessus de Font Romeu, à Pyrénées 2000. C'est une station super sympa, dotée de belles pistes de ski dit "alpin" mais aussi de magnifiques pistes de ski de fond.

Nous y louions un superbe chalet en bois, dans la forêt et à une spatule des pistes de fond, justement. Mon époux s'est mis au ski de fond, en alternance avec l'autre, là, que je n'aime pas, et le trouvant bien plus simple, a tenté de m'entraîner avec lui. Me voilà décidée à goûter aux joies de cette autre façon d'essayer d'avancer dans la neige, en dehors des balades à pied.

D'abord, en enfilant les chaussures, je n'étais que soupir de bien-être... Des vraies pantoufles par rapport aux chaussures de ski qui m'ont marquée à vie ! Et puis, les skis, tout légers, plus en rapport avec mon poids plume, moins immenses, plus en rapport là aussi avec ma taille... Là, franchement, je le sentais bien !

Bien couverte, je me suis donc aventurée sur la piste du premier niveau. J'ai compris très vite le mouvement des pieds, des jambes, des bâtons, tout allait bien, je faisais plusieurs tours de piste sans problèmes, commençant même à prendre un certain style, fait de légèreté et d'élégance. Le tableau se fissurait un peu quand il fallait prendre les virages de la piste plate mais je bricolais et je m'en sortais, au prix de quelques chutes toute en douceur, on ne se refait pas.

Je pouvais donc progresser et aller m'exercer un peu plus avant, sur les pistes de niveau supérieur, avec des descentes et des virages plus serrés. Bon, là, je dois dire que le problème est revenu, comme ces cauchemars récurrents qui ne nous lâchent jamais : à chaque descente, m'appliquant pourtant, je finissais le derrière par terre. J'avais beau recommencer, bien appliquer toutes les directives, dès que la vitesse s'en mêlait, une irrésistible peur me couchait par terre ! Je me suis même fait un trou au front en dégageant un peu trop vite mon ski et en oubliant qu'il n'était attaché que par le bout du pied, ce qui me l'a propulsé à grande vitesse sur le crâne...

Mon instructeur et époux, d'abord perplexe, m'a alors dit, tout plein d'espoir, et relançant par là-même les miens : "Bon, j'ai compris ce qui ne va pas chez toi, tu es trop en arrière ! Viens te mettre sur cette butte, tu vas recommencer, mais en te penchant bien en avant, hein ?".

Alors, moi, appliquée comme une bonne élève, je suis partie de la butte bien penchée en avant... et... j'ai atterri en bas... le nez sur le sol, la figure toute éraflée dans la neige, grâce à une souplesse que beaucoup pourraient m'envier, certes, mais qui n'était pas vraiment le but recherché ! Mon instructeur et néanmoins mari, a donné le signal du départ vers le confort du chalet illico...

Et voilà comment j'ai pu, ensuite, la conscience tranquille, l'assurance d'avoir tout essayé et fait de mon mieux, reprendre mon occupation favorite, et néanmoins pas si évidente, sur la terrasse au bas des pistes : trouver la meilleure chaise-longue, la mieux orientée au soleil et la plus protégée du vent pour m'installer paisiblement à lire mon bouquin ou bien à regarder les autres ou enfin à rêvasser dans des paysages somptueux !

Ps : Je vous préviens, Francky en particulier, pour le ski nautique, ce n'est même pas la peine d'y penser !!! Je ne tenterai pas ! J'ai peur de l'eau profonde...


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Guy Maguire, webmestre, info@veloptimum.net
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