Grand Prix d’Ouverture La Marseillaise France 4 février 2003

Montréal, le 4 février 2003 (Sportcom) — Le Belge Ludo Dierckxsens (Landbouwkrediet-Colnago) a remporté mardi le Grand Prix d’Ouverture La Marseillaise, une compétition présentée entre Gardanne et Aubagne, qui marque le coup d’envoi de la saison cycliste 2003 en sol français. Le Québécois Dominique Perras faisait également partie du peloton de 123 coureurs qui devait affronter un parcours de 150 kilomètres. Perras a pris le 29e rang de la compétition.

Dès le 20e kilomètre, un groupe de neuf coureurs s’est extirpé du peloton pour ne plus être inquiété par la suite, franchissant l’arrivée avec une avance de près de 30 minutes.

« Personne n’a vraiment chassé après l’échappée, a souligné Perras. Quand l’échappée avait 5 minutes d’avance, les grosses équipes ont décidé que ça ne valait pas la peine de travailler pour une course aussi courte. Le tour de cinq étapes L’étoile de Bessège commence demain (mercredi), alors plusieurs ont choisi de conserver leurs énergies. Ce genre de course, ça fait partie du vélo. »

Comme l’épreuve de mardi, la première étape de L’Étoile de Bessège risque elle aussi de se dérouler dans le froid. Les prévisions indiquent un mercure de 2 degrés pour mercredi et la pluie pourrait bien se transformer en neige dans les deux bonnes ascensions du parcours. « Aujourd’hui (mardi) j’étais bien habillé, mais ça allait », a avancé Perras, qui ne sera toutefois pas avantagé face à ses compétiteurs car il a passé plusieurs semaines à s’entraîner en Californie plutôt qu’au Québec.

Pour le tour de cinq jours, l’objectif de l’équipe Flanders-IteamNova.com sera de classer un de ses coureurs dans les dix premiers au classement cumulatif. Selon Perras, trois des cinq étapes devraient se terminer au sprint de peloton.

Le week-end dernier, le Brossardois âgé de 28 ans a donné ses premiers coups de pédales avec sa nouvelle équipe dans le cadre du Grand prix Costa della Estruchi, présenté en Italie. Perras a bouclé 150 kilomètres pour ensuite tirer sa révérence. « J’étais encore sur le décalage horaire et je ne voulais pas hypothéquer mes chances pour les courses à venir. Ce fut une bonne décision, car aujourd’hui, je me sentais très bien dans les côtes. »

Texte : Mathieu Laberge

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