La télédiffusion de l'émission Le secret de Geneviève Jeanson à Radio-Canada, dans le cadre de l'émission Enquête, le 20 septembre 2007, a suscité beaucoup de commentaires.

Voici des réactions trouvées dans le carnet de l'animateur Alain Gravel, sur le site de l'émission.

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Je viens de terminer de regarder l’émission et je suis convaincu que plusieurs cyclistes en sont heureux et que cette révélation saura dans l’avenir peut-être prévenir, ou du moins mieux informer les parents trop désireux ou trop absents ou voir même trop naïfs de ce danger que représente la prise de produit « dopants ».

Ce sport est si intense et si merveilleux et trop d’enfants seront victimes à leur tour. Il est très important que les parents soient informés et veillent aux intérêts moraux et au bien-être de leurs enfants avant les intérêts de leurs comptes financiers. Et qu’aussi les « sponsors » soient également dénoncés pour le subventionnement de ces produits et la création de plein de petites « Geneviève » en devenir.

Merci Alain de mettre au grand jour ce que nous les cyclistes croyions tous. (Tu sais ce qu’est de souffrir sur une selle). Le vélo c’est très dur et c’est pas gratuit.

Je suis heureux comme cycliste et comme père de voir que les efforts que tu as mis on porté fruits.

Serge Laguë, Laval, 20 septembre

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Je viens de visionner le premier de vos reportages sur Geneviève Jeanson et je ne peux que vous féliciter sur votre travail. Mes impôts ont bien été dépensés. De la bonne télé, comme Radio Canada sait faire.

À quand les aveux de Lance maintenant ?

Monsieur Gravel et son équipe réussiraient sûrement !

Patrice Tremblay, Longueuil, 20 septembre

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J'ai été complètement soufflé par le reportage que vous avez fait sur Geneviève Jeanson. Comme tout le monde, j'étais de ceux qui dénigraient cette athlète en me disant "ce n'est qu'une dopée, comme toutes les autres". Après votre reportage, très respectueux de Geneviève et des autres intervenants, j'étais "enragé". Surtout enragé contre moi-même qui n'a jamais, avant ce soir, réalisé le drame qui se cachait derrière cette jeune fille qui, bien qu'elle ait une certaine part de responsabilité, s'est laissé embarqué dans un train fou dont elle ne pouvait plus s'échapper.

J'ai été extrêmement ému lorsque j'ai constaté la différence d'expression sur le visage de Geneviève après les aveux de dopage. Elle était soulagée. J'ai enfin pu voir la vrai Geneviève, pas le personnage auquel elle faisait elle-même allusion. M. Gravel, je crois que vous avez littérallement sauvé cette jeune fille et qu'elle a, grâce à vous, retrouvé une grande partie de sa dignité. Merci pour cette leçon de journalisme. Là ou d'autres aurait cherché le scandale, vous avez déniché la vérité.

Eric Couillard, La Pocatière, 21 septembre

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C'est avec une infinie tristesse que j'ai écouté la première partie de votre reportage, Alain Gravel. Une infinie tristesse qui débouchera, je l'espère, sur la Lumière.

Je n'ai jamais aimé assister aux triomphes de Geneviève Jeanson... J'étais mal à l'aise devant cette espèce de petite fille modèle, pas comme les autres. Une petite fille modèle qui ne se mélangeait pas avec les concurrentes de peur d'être contaminée.

Votre éclairage apporte des réponses ou, à tout le moins, des éclaircissements sur le mystère Jeanson. Elle m'apparaît plus humaine mais... ô combien poquée. On ne dirait pas une jeune femme épanouie mais une adolescente en révolte.

Je lui souhaite de se retrouver et de nous reconquérir, d'une manière ou l'autre.

Marie Lauzier, Montréal, 21 septembre

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Quel reportage nous avons eu droit hier ! C'est un vrai tour de force qu'Alain Gravel a réussi. Geneviève Jeanson a finalement admis. Nous avons pu voir une nouvelle Geneviève lorsqu'elle a tout avoué : plus posée, en paix avec elle-même, sa thérapie a fait effet. C'est deux personnes différentes que nous avons vu entre les entrevues de mars 2007 et juillet 2007.

Les leçons de ce reportage :

1) l'excellence oui, mais pas à n'importe quel prix.
2) aux parents : lorsque votre enfant a un talent exceptionnel (sport, arts ou autres), gardez un contrôle serré de votre enfant, spécialement envers l'entraîneur (qui dans certains cas devient le deuxième père ou encore pire, un amoureux)
3) la même journée du 20 septembre 2007 : 2 modèles sportifs s'écroulent : Jeanson et Myriam Bédard.
4) M. Gravel : votre reportage d'hier a frappé très fort. Que vous aimiez ou pas, vous avez mis la barre très haute. Vous avez créé des attentes, j'ai hâte de voir la suite et les autres reportages...

Merci
Bernard Marchand, Montréal, 21 septembre

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Quel dommage ! Vivre sous une telle emprise à 16 ans, être constamment rabrouée, chercher l'approbation et ne jamais la trouver, même dans la victoire. Fallait-il qu'elle ait une force pour ne pas sombrer bien avant qu'on ne la soupçonne de dopage ? Fallait-il également qu'elle soit si mal entourée ? Il n'y avait pas qu'Aubut dans sa vie. J'ai été triste d'entendre son père nous rappeler qu'il l'avait toujours laissé libre de ses choix. Quels choix ? Qu'elle devait être seule dans ce piège, où sa performance avait plus de valeur qu'elle-même, aux yeux de tout son entourage. Quel modèle imposons-nous pour que si jeune, elle en vienne à croire que la victoire devait primer sur tout ?

Il y a la personnalité, l'Être qu'elle était déjà toute jeune, mais il ne s'est pas trouvé personne, personne sur sa route pour l'aider à canaliser cette fougue et lui inculquer une certaine patience. Le filon était trop intéressant pour celui qui l'a récupéré.

Il n'y a pas une mère qui n'ait vu ce reportage sans être envahie d'une profonde tristesse. Que cela nous serve de leçon plutôt que de nous faire verser dans un jugement malsain. Geneviève a déjà largement payée en y laissant les plus belles années de sa vie.

Denise Albert, Cowansville, 21 septembre

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Certains y verront du harcèlement. Peut-être. Mais je préfère y voir un excellent journalisme d'enquête, basé sur la recherche des faits que sur la quête absolue de l'émotion. Que Geneviève avoue aujourd'hui laisse entendre que le sport d'élite n'appartient plus à l'humain, mais à la science. Et que la science est prête à tricher pour aboutir à ses fins. Car soyons honnêtes : l'athlète d'élite mondiale n'est qu'un laboratoire vivant pour bien des gens dont le scrupule s'arrête là où le dollar commence. Même auprès d'une jeune fille de 16 ans. Geneviève a eu le courage d'avouer, après 10 ans de mensonges. Bravo ! Mais c'est aussi dommage. Le message que nous allons retenir est qu'il est d'abord nécessaire de mentir quand la victoire compte par-dessus tout.

Réal Fradette, Caraquet, NB, 21 septembre

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D'abord, soyons clair, le dopage dans le sport est odieux et à proscrire. Nous ne voyons plus des athlètes performant au meilleur de leur forme mais des humains gonflés aux stéroïdes et autres types de stimulants. Les promoteurs et les entraîneurs en profitent puisqu'ils empochent de fabuleuses sommes d'argent, et malheureusement les athlètes qui doivent se conformer servilement, en subissent les conséquences physiques et la déchéance s'ils sont pris en défaut. Le dopage est responsable de la déchéance du sport athlétique compétitif.

J'ai cependant ressenti un certain malaise en regardant le reportage de monsieur Gravel. Les journalistes peuvent harceler les politiciens et autres décideurs pour faire ressortir la vérité et assurer une saine gestion des différents paliers de gouvernement. D'ailleurs, personne n'aurait reproché à l'équipe d'Enquête de talonner les commanditaires et l'entraîneur de Geneviève Jeanson pour faire ressortir la vérité sur le dopage de celle-ci, lors de l'entraînement et des compétitions. Toutefois, j'ai trouvé excessif l'acharnement de monsieur Gravel envers G. Jeanson. Il faut se poser la question à savoir si un journaliste a le droit moral de harceler une personne en position de faiblesse.

Il est vrai que "qu'Alain Gravel et l'équipe d'Enquête ont réussi, au terme d'une investigation journalistique irréprochable. Chapeau bas." (J.-F. Bégin, La Presse) Désolé ! Il a réussi, oui ! Mais chapeau bas, non ! Pour les journalistes, réussir un coup d'éclat semble plus important que l'aspect moral. Le Téléjournal et les journalistes ont tous félicité Alain Gravel; j'aimerais bien voir la réaction des gens face à ce reportage. Est-ce que le journalisme est un autre domaine ou la fin justifie les moyens ?

Robert Bélanger, Rivère-Beaudette, 21 septembre

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Bravo M. Gravel pour l'excellent reportage. Merci de votre démarche journalistique, de votre insistance, voire votre ténacité. Nous connaissons Geneviève depuis ses débuts cyclistes. Nous la photographions. J'admire son courage. Ce n'est pas facile d'admettre nos bêtises... Quand on est jeune, on veut réaliser ses rêves, donner sa mesure. On peut te reprocher cette grosse bêtise mais je sais que l'amour du vélo ne t'a jamais quitté. Nous t'aimons toujours autant.

Marthe Bécotte, Montréal, 21 septembre

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Merci au réalisateur et au journaliste pour ce reportage sur cette cycliste. Je sais que vous avez eu le temps nécessaire pour aller au fond du sujet. Je veux aussi remercier Radio-Canada qui fait encore une place à la recherche terrain pour certaines de ses émissions. C'est très clair, dans les images et entre les lignes à l'écran pendant l'émission, qu'il y a eu un lien très important qui s'est crée entre vous et que cela a été bénéfique pour le résultat final du sujet. Mais je sens que cette jeune femme s'est ouverte à vous parce qu'elle a eu confiance, qu'elle a été apprivoisée par votre présence dans sa vie, qu'elle a eu plaisir à un échange vrai. Est-ce qu'elle avait eu cela dans sa vie avant, bien souvent ? On comprend que non !

En pensant à elle aujourd'hui, après ses aveux, je me dis que c'est le moment de reparler avec elle, sans caméra, sans téléphone qui enregistre... Juste pour dire qu'il y a eu un vrai «contact», un vrai lien entre vous, et que vous êtes encore là. Je crois sincèrement que lorsque l'on apprivoise des participants pour des documentaires ou des reportages, nous avons une responsabilité ensuite envers eux.

Suzanne Guy, cinéaste, Montréal, 21 septembre

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Je suis assez surpris de lire les commentaires à la suite des révélations de Geneviève Jeanson. Maintenant qu'elle a avoué, après avoir menti à tout le monde pendant toutes ces année, on dirait qu'elle est devenue un modèle. Sainte Geneviève !

Mais a-t-on pensé à toutes celles qui pendant ces mêmes années ont compétitionné contre elles tout en demeurant propres ! Tous ces podiums ratés au profit de la tricherie, toutes ces invitations jamais obtenues pour les équipes nationales, toutes les commandites refusées parce que les résultats n'étaient pas suffisants, et j'en passe.

Bien sûr, mademoiselle n'est pas la seule coupable mais j'aurais aimé qu'elle ait la décence de s'excuser auprès de celles qui ont été privées à cause de sa tricherie des avantages dont elle a bénéficiés.

Bientôt elle écrira son livre, qui sera un succès financier, parce que les gens préféreront encore lire le récit d'une tricheuse au lieu d'encourager les propres sans victoire.

Pierre Bouchard, Québec, 21 septembre

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Il serait peut-être temps que nous nous inquiétions du besoin qui pousse les adultes à demander aux enfants de "performer" toujours un peu plus...

Des jeunes filles anorexiques pour faire du ballet, des jeunes garçons qui prennent des stéroïdes pour jouer au football, des petits pianistes et violonistes qui doivent être des virtuoses et des enfants de cinq ans qu'on réveille à cinq heures du matin pour la pratique du hockey.

Les enfants ne deviennent-ils pas très malades de parents qui le sont déjà ?

Laurent Emond, Québec, 21 septembre

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Subjugué ! Littéralement !

Vous et votre équipe avez fait un travail impeccable ! Admirable ! De l'acharnement ?! Certes ! Mais quoi qu’on en dise, ce n’était pas envers l'athlète mais bien dans le but de débusquer ce que nous voulons vraiment, que ce soit moral ou non : la vérité, tout simplement. Et dans cette optique, tous les moyens sont bons ! Seulement, vous avez réussi à le faire avec respect et circonspection : de véritable virtuoses ! Chapeau !

Geneviève s'en remettra. Tout ça, le "buzz", lui permettra d'abord et avant tout de s'affranchir de ce qu'elle croyait être son pire ennemi : elle-même !

Bientôt les regards se tourneront vers l'autre, qui lui, ne lâchera jamais le morceau... Son pire ennemi étant : lui-même !

Je souhaite à Geneviève un deuil constructif et à l'autre, qu'il réponde de ses actes (mais il n'en n'aura pas le cran, c'est évident) et à nous : encore des reportages de cette qualité qui nous permettent de nous rappeler à quel point nous sommes choyés d'avoir une télévision d'État capable d'objectivité et de sang-froid face aux "vents mauvais" voulant que tout doivent être présentés sous forme de Freak Show.

De tout ça, ce n'est pas de la honte que je ressens mais une très grande fierté. Non pas que nous ayons triché (arrêtons de faire les autruches, ce sont les consommateurs qui, en bout de ligne, poussent les athlètes à suivre ce chemin pour le moins, à pic!) mais bien que nous ayons l’humilité et la maturité d'assumer la vérité, tout simplement.

Je dis bravo à M. Gravel, son équipe et à Radio-Canada, pas à Geneviève mais certainement : MERCI ! Pour ce qui est de "l'autre" et bien, je laisse sa propre nature destructive le soin d'en disposer !

Jason Joy, Montréal, 21 septembre

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C'est stupéfiant de voir à quel point un adulte peut avoir de l'emprise sur sur une adolescente. Non seulement il l'a droguée pendant des années mais il lui a montré à mentir, à falsifier, à tricher, à jouer la comédie. Combien de personnes ont été lésées à cause de lui ? Toutes celles qui ont perdu les compétions contre Geneviève et ça en fait du monde !

Qui désormais fera confiance à Geneviève ?

Son ex-entraîneur devrait être poursuivi en justice et condamné pour détournement de mineur et pour nuisance publique.

Quant à se parents... je n'ai pas de félicitations à leur faire mais je suis sutrout incapable de m'imaginer dans quel aveuglement il faut vivre pour ne pas voir sa propre fille simuler et se corrompre à ce point.

Françoise Giroux, Québec, 22 septembre

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Malgré tous les commentaires écrits jusqu'à maintenant, j'ai malheureusement une image très négative sur cette athlète. Elle a avoué s'être dopée à l'EPO que lorsque les preuves étaient sans appel. Elle a déjoué les failles du système avec l'aide de son entraîneur pour gagner les grands honneurs au péril de sa santé physique. Elle n'est pas la seule athlète dopée dans le monde, mais elle est de chez-nous. En Italie, on poursuit en justice de tels athlètes. Ce que je retiendrai d'elle, c'est tricherie et arrogance.

François Caza, Québec, 22 septembre

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Madame Jeanson savait pertinnement qu'elle était dopée depuis le début et elle savait qu'elle trichait mais elle a toujours nié. Elle était même animée par la vengeance... yes ! Maintenant qu'elle a avoué avec larmes en coin devant les faits accablants, on la félicite pour son courage ! Vraiment ? Je ne crois pas à ses regrets et ses remords (si elle en a !). Tant qu'à moi, elle fut aussi complice que les autres et elle a menti à ceux qui croyaient en elle.

Une victime vous dites ? Oui, probablement, mais elle était consentante quand même et ça a duré 10 ans. Elle gagnait des courses et montrait ses trophées toute heureuse sachant qu'elle était dopée. Je veux bien croire qu'elle subissait de la pression, qu'elle était sous l'emprise de son entraîneur mais elle a fait à sa tête quand même. Elle ne vivait pas en Afghanistan à ce que je sache. Elle aurait pu dénoncer. Elle aurait pu quitter cet homme violent mais elle a fait des choix en se mariant même avec lui en juillet dernier. Le témoignage du père qui disait qu'il ne voulait pas se mêler des affaires de sa fille est assez éloquant. Dans mon esprit, la petite Geneviève voulait gagner à tout prix et elle a pris les moyens qu'on connaient pour y arriver en se foutant des autres. C'est assez évident, il me semble. Alors, qu'on ne vienne pas me dire qu'elle a été courageuse et qu'elle est merveilleuse, etc. Foutaise. Si on n'avait pas la technologie pour permettre de découvrir qu'une athlète est dopée, Geneviève Jeanson n'aurait jamais avoué, croyez-moi !

Alors, pour les félicitations, on repassera...

Pierre Graham, Gatineau, 22 septembre

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Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la responsabilité d'un tel gâchis revient à ces prédateurs de la galerie médiatique, qu'ils s'appellent Pierre Foglia, Alain Gravel, Robert Frosi ou Réjean Tremblay, pour ne nommer que ceux-là. Qui poussent ces héros à jouer le jeu en dépassant ses limites ?

Claude Perreault, Montréal, 22 septembre

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Geneviève Jeanson n'est que le reflet de notre société qui ne tolère que les gagnants et l'argent par dessus tout.

Au sujet de son mensonge, ben voyons donc, le budget du prolongement du métro à Laval, il était de combien au départ ? La commission sur le commandites, les politiciens n'étaient pas au courant ? Ou encore, lors d'une alliance entre entreprises, il n'y aura pas de mises à pieds.

Le mensonge de Geneviève Jeanson fait partie des faits divers, pas d'un reportage de deux heures à Radio-Canada. Il a des choses encore plus importantes.

Paul N. Maurice , Montréal 23 septembre

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Je suis surprise de constater que ceux et celles qui s'inscrivent dans cette tribune ne sont pas les plus touchés. On s'insurge contre la tricherie, on gratifie le courage (?), on interpelle la naïveté de l'adolescence, mais les plus impliquées ne sont-elles pas les athlètes qui roulaient dans l'ombre de G. Jeanson ?

Les places sur le podium étaient mal occupées. Toutes ces jeunes filles, que disent-ellles aujourd'hui ?

N'ayiez crainte, G.J. signera un livre qui deviendra un succès de librairie et qui sait, elle sera peut-être invitée à prononcer des conférences sur Comment ne pas tricher et voilà les $$$ qui se pointent à l'horizon.

Jocelyne Dauphin, Verdun, 24 septembre

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On pense toujours à la petite Geneviève de 16 ans et on se dit qu'elle fait pitié.

Dans l'émission Enquête, elle n'a plus 16 ans. C'est une jeune adulte de 26 ans.

Avant d'admettre en pleurant qu'elle s'est dopée durant toute sa carrière, elle se permet de nous rire en pleine face en jurant n'avoir jamais pris de drogue : "C'est pas dans mes valeurs".

En parlant de sa victoire sur le Mont-Royal, elle nous dit qu'elle voulait se venger : "Je voulais les saigner".

Quant elle parle de UCI, elle dit que c'est une gang d'hostie de rats qui pensent juste à sauver leur job.

Puis, à tous ceux qui ne la croient pas: I DON'T GIVE A FLYING FUCK !

Un vrai modèle à suivre. J'ai l'impression que l'EPO ça touche aussi les neurones.

Pierre Bouchard, Québec, 24 septembre

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Pour le monde du cyclisme, ce n'est pas une grande surprise. Les faits étaient connus depuis longtemps et tous savaient que les victoires de JG n'étaient pas acquises seulement à la pédale.

Bravo à l'équipe de réalisation qui à permis aux gens vivant à l'extérieur de ce petit monde fermé de réaliser que leur modèle n'était peut être pas si propre.

Alexandre Meunier, Sherbrooke, 25 septembre


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