« Depuis quelques mois je vis une expérience assez inattendue. J’ai subi un contrôle anti-dopage au Championnat québécois sur route, en août 2011, et il s’est avéré que le CCES a trouvé des traces d’une substance interdite. Au cours de l’été passé, j’ai eu beaucoup de problèmes cutanés au niveau fessier, pour lesquels j’ai dû utiliser toutes sortes de crèmes afin d’enrayer mon problème. Il s’est avéré qu’une crème que j’ai utilisée n’était pas règlementaire, c’est pour cela que j’ai eu un contrôle positif. Mais dans aucun cas je n’ai voulu prendre une substance interdite dans le but d’améliorer mes performances. Je pratique ce sport par pure passion et pour mon dépassement personnel.
Sur ce, je veux dire à tous les coureurs de porter une attention particulière aux médicaments ou autres produits qui peuvent causer certains problèmes, car je ne souhaite à aucun autre athlète ce que j’ai vécu, surtout s’il n’a pas commis de geste interdit.
Vous comprendrez que l’erreur que j’ai faite est d’avoir utilisé une crème sans vérifier tous les ingrédients et sans avoir vérifié auprès du fabricant s’il pouvait y avoir des ingrédients interdits. Je suis victime de ne pas m’être renseigné correctement et d’avoir voulu me guérir.
Je trouve très déplorable la manière dont cet organisme gouvernemental traite les athlètes qui se retrouvent avec un résultat anormal. Il existe des gens qui disent la vérité et qui vivent des circonstances exceptionnelles. Ils nous font sentir comme de vrais criminels et non comme des individus qui ont des sentiments.
La sévérité et la généralisation du système relativement à la sanction donnée ne me semble pas appropriées dans certaines situations particulières et malgré la bonne foi de certaines personnes, on ne peut s’en sauver.
Avec tout ce déploiement, j’ai dû me retirer de mon équipe Team Spirit, ce qui m’a rendu triste, ayant passé beaucoup de temps et mis beaucoup d’efforts afin que cette équipe soit ce qu’elle est.
Chaque athlète est responsable de ce qu’il a dans son organisme, que ce soit des traces ou 5 litres, que ce soit volontaire ou non, aucune différence, nous sommes responsables. Faites attention.
Il est toujours facile pour certaines personnes de porter des jugements hâtifs, mais sachez que cette situation peut arriver à n’importe quelle personne ou athlète. Il serait bon de connaître la vérité avant de parler. Il est toujours plus facile d’incriminer une personne que de chercher à savoir la vérité. Voilà ce qui m’est arrivé.
Je vais regarder si je reviendrai dans le monde des courses, car ces gens m’ont donné un goût amer de la compétition.
Bonnes futures saisons à tous les coureurs-athlètes de divers sports et soyez prudent. »
Benjamin Martel
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