Un cycliste du Québec suspendu deux ans
pour la présence de testostérone

(Ottawa, Ontario – Le 8 février 2012) – Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) vient d’annoncer que le cycliste Benjamin Martel s’est vu imposer une suspension de deux ans pour la présence de testostérone, une substance interdite figurant sur la Liste des interdictions de l’Agence mondiale antidopage. Cette violation a été constatée à l’issue d’un contrôle de dopage en compétition réalisé durant les Championnats québécois sur route, le 28 août 2011. Il s’agit du troisième cycliste québécois qui reçoit en 2011 une suspension de deux ans pour la présence d’une substance interdite.

En réponse à un avis du CCES l’informant du résultat d’analyse anormal de son échantillon, Benjamin Martel a exercé son droit à une audition, droit que lui confèrent les règlements du Programme canadien antidopage (PCA).

À partir des preuves et témoignage présentés, l’arbitre Ross Dumoulin a retenu la recommandation du Centre canadien pour l’éthique dans le sport et lui a imposé une suspension de deux ans entrant en vigueur le 28 août 2011 et prenant fin le 28 août 2013.

Au cours de l’audition qui s’est déroulée le 10 janvier 2012, l’arbitre Dumoulin a conclu que Benjamin Martel n’a pas réussi à démontrer « aucune faute ou négligence », ni « l’absence de faute ou de négligence significative » de sa part (Règlements du PCA 7.44 et 7.45). L’arbitre Dumoulin a par ailleurs déclaré que l’athlète avait omis d’exercer le degré de diligence nécessaire pour qu’une forme quelconque de réduction de sanction puisse être considérée à son endroit.

Il est possible de consulter le texte intégral de la décision.

Conformément au règlement 7.18 du PCA, il est strictement interdit à Benjamin Martel de participer à n’importe quel titre que ce soit à toute activité sportive relevant de l’Association cycliste canadienne ou de tout autre organisme national de sport jusqu’à ce qu’il ait purgé sa suspension. Cette interdiction englobe, mais s’y être limitée, les compétitions, les séances d’entraînement officielles et les camps d’entraînement.

« Cette suspension marque la conclusion de contrôles de dopage réalisés dans le cadre d’une mission stratégique découlant des renseignements recueillis dans le cadre de contrôles connexes, a révélé Paul Melia, président-directeur général du Centre canadien pour l’éthique dans le sport. Nous encourageons toute personne au courant d’activités de dopage à nous aider à protéger les athlètes qui privilégient un sport propre en nous informant de ces activités par l’entremise de nos mécanismes de communication confidentiels. »

Toute personne au courant d’activités de dopage peut en informer le Centre canadien pour l’éthique dans le sport par téléphone en composant le 1 800 710-CCES ou par courriel à intelligence@cces.ca.

Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport est un organisme national indépendant et à but non lucratif. Nous reconnaissons que le sport sain peut faire une grande différence pour les individus, les collectivités et notre pays. Nous avons pris l’engagement de travailler en collaboration à activer un système sportif basé sur des valeurs et animé par des principes; à protéger l’intégrité du sport des forces négatives du dopage et d’autres menaces non éthiques; et à défendre le sport juste, sécuritaire et ouvert à tous.


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