« A vélo, les cerveaux intelligents mettent un casque ! ». Ce slogan mis en place par la Caisse Nationale d'Assurance Maladie, le Comité Français d'Education pour la Santé et la Sécurité Routière, a pour but de sensibiliser les Français sur l'importance du port du casque à vélo.

Le cyclisme devient pour une grande majorité d'entre nous une véritable manière de vivre, cependant c'est aussi le sport qui recense le plus d'accidents.

Ces derniers ont très souvent pour conséquence des blessures à la tête: visage, crâne ou cerveau, qui peuvent se révéler être une importante cause de mortalité. Selon l'Observatoire national de la sécurité routière en 1999, lors d'une chute à vélo, la tête est touchée plus d'une fois sur trois, et même une fois sur deux pour les enfants de 1 à 10 ans.

Changer les habitudes des cyclistes
Afin de pallier ce danger constant, le moyen le plus sûr reste le port du casque; car cet objet est aux vélos (et aux deux roues en général) ce que la ceinture est aux voitures. De plus, il réduit de 85 % les traumatismes crâniens et de 88 % les lésions au cerveau.

Après avoir réussi à convaincre une grande majorité d'automobilistes à boucler leurs ceintures, la Sécurité Routière tente aujourd'hui de changer les habitudes des cyclistes.

Peu de Français (et de Toulousains) reconnaissent avoir porté un casque lors de leur dernière balade à vélo, « c'est trop peu » s'indignent les précurseurs de cette campagne de prévention; espérons que le message trouvé pour l'occasion, associé à une affichette au visuel fort (un casque et un cerveau) aura porté ses fruits pendant cette période estivale.

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