7 juillet 2007

Interdiction de cellulaire

Les cours engorgées

L'interdiction du cellulaire au volant provoquera un engorgement dans les cours de justice au Québec, prévient l'avocat de SOS Ticket, Éric Lamontagne.

Louis-Xavier Michaud

À son avis, la difficulté de prouver cette nouvelle infraction incitera bien des conducteurs fautifs à contester les contraventions qui leur seront remises.

« On devrait plutôt donner un constat d'infraction supplémentaire à un conducteur qui se fait arrêter pour excès de vitesse, par exemple », suggère-t-il.

Une loi qui encadre l'utilisation des téléphones cellulaires tient de l'aberration, selon lui. « Est-ce qu'il faudra aussi punir ceux qui jouent avec leur iPod ou qui échappent leur canette de 7UP pendant qu'ils conduisent ? » lance l'avocat avec ironie.

« C'est chaque fois un cas d'espèce. Nous ne sommes pas dans un État policier et les gens sont encore innocents avant d'être coupables », résume Me Lamontagne.

Policiers robots
Il espère que l'arrivée des radars photo ne réduira pas la présence policière sur la route. « En livrant les constats d'infraction par la poste, il ne faut pas donner l'impression aux citoyens qu'il s'agit d'une taxe déguisée, conseille-t-il. Au moment de l'infraction, ils ne sauront même pas qu'ils se sont fait attraper. »

Comme ces nouveaux règlements ne sont encore qu'à l'état de promesses, le ministère de la Justice affirme ne se préparer à aucun engorgement dans les tribunaux du Québec à moyen terme.

On suggère plutôt aux citoyens qui ne croient pas au bien-fondé d'une loi interdisant le cellulaire au volant d'agir au niveau politique.

SOS Ticket est une entreprise qui offre aux contrevenants de les représenter à la cour.


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Guy Maguire, webmestre, info@veloptimum.net
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