Tour de Géorgie

Montréal, 21 avril 2006 – Dominique Perras (Kodakgallery.com – Sierra Nevada) n’a pas connu une journée à la hauteur de ses attentes, vendredi, sur les 191,4 kilomètres présentés entre Dalton et Dahlonega lors de la quatrième étape du tour cycliste de Géorgie. Le Lambertois a terminé 78e dans le deuxième peloton qui s’est pointé à la ligne d’arrivée avec un retard de 10min 32s sur le premier peloton qui comptait une cinquantaine de coureurs.

L’Américain Fred Rodriguez (Davitamon/Lotto) a signé la victoire au sprint, lui qui était déjà détenteur du maillot de meilleur sprinter.

Au classement général, l’Américain Floyd Landis (Phonak) conserve le maillot jaune avec une mince avance de 4 secondes sur son compatriote Tom Danielson (Discovery Channel), vainqueur l’an dernier. Perras est présentement 71e à 17min 52s.

« J’ai bien passé la première grande montée en étant dans les 30 premiers et le peloton s’est regroupé par la suite, a commenté Perras. Dans la dernière montée qui était à 30 kilomètres de l’arrivée, je n’ai pas été capable de suivre les meilleurs. Je suis pas mal déçu, car j’aurais dû être dans ce groupe. Les deux dernières années, j’étais capable de grimper pas mal mieux que ça. Je ne veux pas chercher des excuses, mais avec 60 gars qui passent en tête, j’aurais dû être là.

Je ne me suis pas bien senti depuis mon retour d’Australie (ndlr. où il a participé aux Jeux du Commonwealth). Je ne me suis pas bien entraîné non plus. J’en parlais avec Gord Fraser (ndlr. un autre Canadien présent en Géorgie qui était également en Australie) et lui aussi il s’est senti mal pendant deux semaines. »

L’étape de samedi sera déterminante pour la suite du tour avec la fameuse montée de Brasstown Bald, un col hors catégorie qui se trouve dans les 10 derniers kilomètres de l’étape. Et c’est sans compter les cols de première et deuxième catégorie que devront franchir les coureurs avant la dernière montée.

« Je vais encore tenter d’être dans une échappée matinale, mais la montée finale est tellement dure que ça va prendre au minimum 5 minutes d’avance au bas de la côte », a conclu l’athlète de 32 ans.

Rédaction : Mathieu Laberge

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