Tour de Californie

Perras aux avants postes et dure journée pour Dionne et Gilbert

Montréal, 23 février 2006 – La quatrième étape du Tour de Californie qui était disputée jeudi entre Monterrey et San Luis Obispo sur une distance de 210,7 kilomètres aura été lourde de conséquences pour deux des trois Québécois présents dans le peloton.

Dominique Perras (Kodak Gallery/Sierra Nevada) a été aux avant-postes durant une bonne partie de la course et a terminé 82e dans le peloton principal, tandis que la journée a été moins joyeuse pour Charles Dionne et Martin Gilbert. Malgré une seizième place, Dionne a connu sa part d’ennuis en étant impliqué dans une chute, tandis que Martin Gilbert n’a pu rester dans le peloton, terminant à 42min 36s du gagnant, ce qui le classe hors délai et met ainsi un terme à sa participation au Tour.

L’Argentin Juan José Haedo (Toyota-United Pro) a remporté sa deuxième étape du Tour, tandis que Floyd Landis (Phonak) conserve la tête du classement. Au classement général, Perras est 54e à 10min 25s et Dionne 105e à 21min 52s. « Après 40 km, nous étions un groupe de 30 à s’échapper et j’étais content de me retrouver dans ce groupe », a expliqué Perras à l’issu de la plus longue étape du Tour. « Quand le peloton nous a rejoints, j’ai contre-attaqué avec Michael Barry (Discovery Channel) et un groupe de douze, mais nous n’avons pas fait plus qu’une dizaine de kilomètres, car il y avait des coureurs dangereux (pour le meneur au classement général). En fin de course, j’ai aidé mon coéquipier Jackson Stewart qui a terminé huitième.

Demain (vendredi), je vais vraiment essayer d’être dans une échappée. Les possibilités devraient être plus grandes, car les équipes de sprinters ne devraient pas contrôler les échappées. »

Quant à Dionne, ses ennuis ont commencé dès le début de la course lorsqu’un coureur est tombé devant lui.

« Un groupe a chuté juste devant moi et je suis tombé à mon tour. Je me suis éraflé une cheville, la fesse droite et la paume droite, alors ça ne partait pas bien. (Après l’accident) mon dérailleur était croche et j’ai dû arrêter pour que la patte ne rentre pas dans les rayons de la roue. »

Une deuxième chute est survenue avec une quarantaine de kilomètres à faire à l’étape, sauf que cette fois, Dionne a pu freiner juste à temps, étant toutefois obligé de mettre le pied à terre.

« J’ai dû revenir sur le peloton encore une fois, alors j’ai laissé pas mal d’énergie tout au long de la journée. Dans une course comme ça, je ne peux pas me permettre de laisser des efforts un peu partout. »

Après l’étape, Dionne a reçu la visite de l’ancien professionnel canadien Steve Bauer. « Je lui ai dit de ne pas me serrer la main trop fort, car j’avais encore mal à la paume », a blagué le Québécois à propos de sa rencontre avec celui qui a porté le maillot jaune durant neuf jours au Tour de France 1990.

« Ce matin sur le vélo je me sentais vraiment scrap », a mentionné Gilbert, qui couvait encore un rhume. « L’étape n’était pas facile et ç’a parti dès le coup de départ. Au premier grand prix de la montagne, je n’ai pas été capable de suivre. J’étais avec d’autres gars, mais plusieurs ont abandonné. J’ai décidé de continuer au cas où le délai avec le gagnant serait de 15%, mais ils l’ont gardé à 10% », a conclu le Châteauguois qui a fait l’équivalent d’un long contre-la-montre de 100 km en compagnie l’Australien Matthew Rice, qui a lui aussi été éliminé.

Rédaction : Mathieu Laberge


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