Championnats du monde des moins de 23 ans et juniors

Les relayeurs canadiens concluent au 15e rang

Montréal, 26 février 2016 – Les Championnats du monde des moins de 23 ans et juniors se sont conclus avec la présentation des relais, vendredi, à Rasnov, en Roumanie. L’équipe canadienne masculine formée de Philippe Boucher, Antoine Blais, Joey Foster et Ryan Jackson a conclu au 15e échelon.

La Norvège a enlevé les honneurs de la course, parcourant les 4 x 5 kilomètres en 43 min 7,5 s. Les Russes (+47,4 secondes) et les Français (+55,3 secondes) ont complété le podium.

« C’était une course super relevée, car c’est vraiment un honneur de gagner cette épreuve. Ça ne niaisait pas avec la puck. Les gars sont super rapides ! » a raconté Philippe Boucher, qui était le premier membre de l’unifolié à s’élancer sur le parcours.

« J’étais vraiment fatigué, car j’ai eu beaucoup de difficulté à récupérer de ma course de mardi en raison des conditions difficiles que nous avons eues toute la semaine », a expliqué le Lévisien qui avait fini 67e du 10 kilomètres en style classique chez les juniors au début de la semaine.

« J’ai tenu le premier kilomètre avec le groupe de tête, mais ensuite j’ai vraiment explosé », a ajouté celui qui était le dernier en course à un certain moment. « Le temps que je récupère, j’ai été capable de rattraper quelques places dans les 500 derniers mètres. »

Boucher a finalement donné le relais à Joey Foster en 17e place sur les 19 équipes en lice. L’Ontarien occupait toujours ce rang lorsque ce fut au tour d’Antoine Blais d’entrer en piste. Le Lévisien a quant à lui gagner deux échelons, conservés par l’Ontarien Ryan Jackson, dernier à skier pour le pays, qui a croisé la ligne d'arrivée en 15e place.

Sur le plan individuel, Boucher n’était pas du tout satisfait de sa performance. « En finissant le relais, j’étais déçu et à la limite fâché d’avoir pris le départ parce que j’étais fatigué. Mon coach m’a ensuite dit qu’à ce niveau, tout le monde doit composer avec la fatigue et qu’il faut quand même livrer la marchandise. »

C’est finalement l’une des meilleures leçons que le Québécois retiendra des Mondiaux. « C’est toujours plaisant de se le faire rappeler. Fatigué ou pas, il faut toujours livrer. J’avais l’impression d’avoir choké pour l’équipe, mais finalement, c’est moi qui ai obtenu le meilleur temps du Canada. »

Fondeurs cherchent neige
À ses deuxièmes mondiaux juniors, Philippe Boucher n'a pas du tout skié comme il l'aurait souhaité.« Les conditions n’ont pas été faciles. C’est comme si on skiait dans une soupe. La neige fondait à vue d’œil et 12 heures avant les courses, on ne savait pas trop à quoi nous attendre », a expliqué celui qui a fini 52e au sprint libre, 67e au 10 kilomètres en classique et 39e au 15 kilomètres style libre.

Boucher était pourtant prêt à attaquer son plus important rendez-vous de la saison. « Je voulais valider ce que je réussis au Canada. Au niveau de ma forme, j’étais vraiment 10 sur 10. Ma préparation était idéale. »

Les conditions printanières ont finalement déjoué le Québécois. « Ç’a été un défi psychologique toute la semaine. Ç’a été difficile de rester concentré sur la course et ne pas me laisser déranger par les éléments extérieurs que je ne pouvais pas contrôler », a-t-il conclu.

Les fondeurs canadiens rentreront au pays lundi.

Rédaction : Émilie Bouchard Labonté

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