Coupe du monde d’Oberhof

Martine Albert termine 71e à son retour

Montréal, 8 janvier 2005 – Martine Albert a fait un retour sur la scène internationale après deux ans d’inactivité samedi, prenant la 71e place du sprint de 7,5 km de la Coupe du monde de biathlon d’Oberhof, en Allemagne.

La Norvégienne Linda Tjörhom a remporté l’or en ne ratant aucune cible et en complétant le parcours en 24 minutes 33,2 secondes. Elle a devancé les Allemandes Uschi Disl et Kati Wilhem, qui ont toutes deux raté deux cibles, par respectivement 22,6 et 44, 5 secondes.

Albert, qui est originaire de Rimouski, a de son côté raté 3 cibles et terminé à 6 minutes 30,1 secondes de la gagnante. Seule autre Canadienne en lice, Marie-Pierre Parent de Joliette a complété les trois boucles de 2,5 km au 80e rang, ratant 5 cibles et accumulant un retard de 7 minutes 45,3 secondes sur Tjörhom.

« C’était vraiment spécial de revoir tout le monde avec qui j’avais compétitionné qui était encore là », a tout d’abord mentionné Albert, qui a souffert d’un virus ces derniers jours. « Hier (vendredi) je me sentais un petit peu faible et je me demandais si j’allais être capable de faire la course. Mon but c’était de la faire et de pouvoir la terminer aussi. Finalement, je me sentais mieux ce matin, j’ai eu une bonne nuit de sommeil et ça s’est bien déroulé. »

Devant composer avec des conditions difficiles, notamment en raison de forts vents et d’une modification de dernière minute du parcours, l’athlète de 31 ans a avoué avoir récolté des temps de tir plutôt lents. « Il va y avoir du travail à faire, mais il faut rester positif. Ça ne fait même pas trois ou quatre jours que l’on est arrivé, donc c’est assez difficile avec le décalage horaire. »

« Je crois que nous pouvons être satisfaites de nos courses malgré tout, a affirmé Albert en analysant son résultat et celui de sa compatriote. C’est rien d’extraordinaire, mais nous savons que nous sommes capables de faire mieux et c’est ça qui est positif. »

Parent a quant à elle paru un peu plus déçue. « Ça s’est passé assez ordinaire aujourd’hui, autant pour le ski que pour le tir, a-t-elle dit d’entrée de jeu. Le premier tour a bien été, mais plus ça avançait et moins ça allait. Une chance qu’il n’y avait pas de quatrième tour. Ma vitesse au tir sera à améliorer c’est sûr, mais ce n’était pas une journée facile parce qu’il ventait énormément. Je n’avais aucune idée où je tirais tellement il ventait de tous les sens. »

L’athlète de 22 ans du club Courcelette a avoué que cette dernière compétition en était une à oublier :« Je m’y attendais un petit peu avant le départ à ce que ça ne soit pas une super course parce que je ne me sentais pas très en forme à cause du voyagement. »

Les deux Québécoises se dirigent maintenant vers Ruhpolding, toujours en Allemagne, pour prendre part à une autre étape de la Coupe du monde la semaine prochaine.

Rédaction : Éric Gaudette-Brodeur


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