10 janvier 2004


André Renart et son fils Vincent.
photo : Alfred Lanctôt
Vincent Renart sur les traces de son père

« Je veux aussi aller
aux Jeux olympiques »

Parc du Mont-Orford
Vincent Renart reconnaît spontanément qu'il doit à son père d'être devenu l'un des meilleurs fondeurs du Québec et du Canada.

Des articles de Martin Smith

« Je l'ai toujours suivi », a-t-il raconté jeudi, assis bien au chaud dans la remorque de Loto-Québec alors qu'il était de froid extrême.

« J'aimais ça avoir des modèles, aussi bien mon père que les fondeurs plus âgés qu'il entraînait, a-t-il ajouté. Je les observais pour apprendre des trucs techniques, puis je donnais tout ce que j'avais pour les suivre, les rejoindre et les dépasser. »

Excellent dans tous les sports - plus particulièrement le soccer, la natation et le kayak -, Vincent s'est abreuvé à un rêve qui l'a motivé au plus haut point dans la poursuite du plus haut niveau de compétition.

« Je veux aller aux Jeux olympiques dans n'importe quel sport, a-t-il dit. Finalement, je mise sur le ski de fond parce que ça a toujours été une passion, parce que j'ai développé un très bon groupe d'amis dans ce sport au fil des ans et parce que je sens qu'il y a encore beaucoup d'espace pour m'améliorer. »

Vincent Renart étudie en intervention sportive à l'Université Laval. Il s'est installé à Québec pour être avec ses amis Charles Nadeau, Guillaume Joly, Denis Vachon, Jonathan Blais et Simon Beaudet au Centre national d'entraînement Pierre-Harvey.

Un des premiers au Canada
Renart est un des huit fondeurs québécois à recevoir une aide financière de Sport Canada. À sa première participation aux Jeux du Canada en février 2003, le porte-couleurs du club d'Orford a remporté trois médailles d'or. Membre de l'équipe canadienne de développement, Vincent reconnaît qu'il est difficile de conserver sa concentration et sa détermination.

« Être au début d'une carrière internationale à 22 ans, ce n'est pas toujours facile, a-t-il souligné. Le ski de fond est un sport où les meilleures années arrivent à la fin de la vingtaine.

« Heureusement, les voyages de compétition deviennent de plus en plus intéressants. Participer au championnat du monde jeunesse en Italie, comme je l'ai fait au début de 2003, et côtoyer des champions du monde, comme l'italien Christian Zorzi, ça fait oublier les moments plus difficiles. »

Transmettre le goût et le savoir
Au-delà des exploits sportifs, Vincent Renart veut remettre à sa communauté ce qu'elle lui a donné en l'appuyant tout au long de sa carrière.

« J'étudie pour devenir enseignant parce que je veux transmettre aux jeunes le goût du sport comme mon père l'a fait avec moi, a-t-il expliqué. Je trouve très triste de voir les jeunes ne plus faire de sport dans les écoles. C'est une super-discipline de vie. »


page mise en ligne par SVP

Guy Maguire, webmestre, info@veloptimum.net
Consultez notre ENCYCLOPÉDIE sportive

veloptimum.net