Europe ou Amérique pour préparer les Marbriers ?

Daniel FERTIN

Le Grand Prix des Marbriers (UCI 1.2) attire traditionnellement toujours un nombreux public tout au long du parcours, une boucle de 10km à parcourir 16 fois avec à chaque fois la côte du moulin et la côte du Mayeur.

Chaque année le VC Bavay, club organisateur, s'efforce d'inviter des équipes nouvelles. Cette année le Président Alain Chandelier a eu l'occasion de faire son marché en Amérique du Nord et 3 formations, actuellement présentes en Europe avec des Québécois, se retrouveront sur le circuit.

Les Spidertech aligneront normalement pour les fleurs de lys, Simon Lambert-Lemay, Eric Boily, David Boily, Guillaume Boivin, Keven Lacombe et Bruno Langlois (François Parisien restant en réserve). David Veilleux revient de Norvège, où il a chuté le premier jour, se blessant au doigt. Le coureur de Kelly Benefit est rassuré, il a passé des radios, il a quelques difficultés à tenir le guidon mais il sera là à la veille de prendre le départ de la dernière course en Europe pour sa formation mercredi à Overijse, à côté de Bruxelles. Les Québécois de la sélection canadienne, dirigée par Vincent Jourdain, seront encore Arnaud Papillon, Hugo Houle, Michael Joanisse et Pierrick Naud.

En plus des nombreuses primes en €uros le plus jeune classé dans les dix premiers recevra son poids en miel. Verra-t-on un Papillon venir butiner comme dans la Forêt de Beuvry samedi dernier ? Le vainqueur se verra remettre une œuvre artisanale en marbre, bonjour l'excédent de bagages dans l'avion !


Guillaume Boivin
photo : Daniel Fertin Tous droits réservés.

Quel est le meilleur choix ?
Guillaume Boivin tire dès à présent un bon bilan de sa première partie de séjour sur le vieux continent. « C'est le fun, tout le monde est en forme et compétitif » analyse le maillot vert de la mi-août bretonne. Sur un tel circuit il doit pouvoir tirer son épingle du jeu. « J'ai eu des contacts avec ceux de la sélection du Canada qui sont venus en reconnaissance et demain à Bellignies j'aurai le temps de repérer les difficultés » poursuit celui qui a choisi d'apprendre partiellement le métier en Europe au VC Ardennes en Wallonie. Ces deux expériences ont été des réussites. « Toutes les expériences sont bonnes à prendre » et il ne regrette pas d'avoir partagé son temps entre l'Amérique et l'Europe. « Il y a aussi un bon niveau en Amérique ». Des saisons commencées en Europe et terminées de l'autre côté de l'Atlantique sont pour lui « une bonne solution » pour un début « tant sur le plan du moral que sur le plan de l'apprentissage de notre sport ».


David Veilleux
photo : Daniel Fertin Tous droits réservés.

David Veilleux lui a choisi, et cela ne semble pas non plus avoir été un mauvais choix, de rester en Amérique pour poursuivre sa carrière. « Je n'ai jamais vu la nécessité de m'exiler pendant une saison » analyse le récent vainqueur de l'US Pro Criterium Championships en avouant que le niveau des courses américaines est assez relevé et que pour lui personnellement les conditions sont meilleures actuellement, ne serait-ce que pour la poursuite de ses études. Avec la sélection canadienne, avec son équipe Kelly Benefit depuis quelques temps, David court toutefois régulièrement en Europe, et ce à différents moments de la saison. Il a certainement trouvé lui aussi trouvé la meilleure façon de prendre de l'expérience.


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